ALC Reims, Les dernières infos :
Exposition "Jacques SIMON, Maître de la Lumière", Musée Le Vergeur, 29 septembre 2023.
Jacques Simon (1870-1974) est le 10ème représentant d'une famille de verriers dont on retrouve le nom en 1640. Il travaillait dans un grand atelier de la rue Ponsardin et s'est montré très actif dans bon nombre d'édifices rémois tant civils (Le Café du Palais, Waïda) que religieux. C'est dans la cathédrale que son empreinte est très forte (La Petite Rose). Il a aussi beaucoup oeuvré pour les églises de la Marne, des Ardennes et de l'Aisne.
La plupart de ses créations s'inscrivent dans le mouvement artistique du moment, L'Art Déco, qui se caractérise par la géométrisation et la simplification des formes. C'est un artiste complet, peintre, dessinateur, maître verrier. Il maîtrise toutes les étapes complexes de la fabrication du vitrail, de la maquette à la pose des panneaux reliés par des réseaux de plomb. Les verres choisis par l'artiste sont très différents (opalescents, chenillés, à grains...) et s'adaptent parfaitement aux modèles réalisés. Et par-dessus-tout, Jacques Simon est un maître de la couleur à la palette exceptionnelle: il n'y a qu'à contempler La danse de Salomé portant sur un plat la tête de St Jean-Baptiste, ou encore " Le Champagne. Exportation. Féérie ".
Merci à Céline Parise de nous avoir fait un exposé très complet et très intéressant sur les oeuvres de Jacques Simon dont on pourra revoir les vitraux dans le Musée des Beaux Arts quand il rouvrira, ou encore à la Cité du Vitrail à Troyes.
M-A. A
Consulter la rubrique PHOTOTHEQUE pour découvrir quelques oeuvres,dont la danse de Salomé.
Le Grenier Saint-Honoré à Fismes, vendredi 22 septembre.
Nous étions 11, vendredi 22 septembre, à prendre la route pour Fismes afin de visiter " Le Grenier de Saint Honoré ", communément appelé Le Musée du Pain." L'homme fait le pain" et " le pain fait l'homme", le destin du pain suit les civilisations. C'est le parcours que nous proposent Jean-Luc BOIZARD et son épouse, anciens artisans boulangers à Fismes,à travers plus de 2000 objets, machines, outils de différentes régions et époques, dans leur musée grange ouvert au public depuis octobre 2001.
Sur 200 m2 d'exposition, la fabrication du pain, du blé à sa vente en magasin, nous est commentée avec passion par le maître des lieux. L'objet le plus ancien est une pierre à grain du néolithique. Les dernières acquisitions sont deux habits de meunier et de meunière du début du siècle dernier. Parmi les pièces les plus surprenantes: un four militaire ambulant et la voiture de livraison des boulangers BOIZARD. Tracteurs des années 50, moulins, outils des champs et des fournils, sacs de farine, distributeurs de bonbons, vieux logos de boulangeries ont été collectionnés depuis 1975.
Une visite passionnante et instructive d'un lieu surprenant mais qui mérite le détour. Si vous voulez revoir les machines en fonctionnement, vous pouvez cliquer sur le lien suivant:
ABr. MB.
Rejoignez nos marcheurs !
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Nos marcheurs ont repris leurs sorties comme ici à Betheny le 18 septembre pour 7 kms en terrain plat. N'hésitez pas à les rejoindre à raison d'une marche par semaine de difficultés variables. Consultez notre programme.
Voici la sympathique équipe des responsables encadrant nos sorties pédestres:
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La "Vie de Château" à CONDE-EN -BRIE, jeudi 15 juin.
Nous étions cinquante participants à notre journée escapade au Château de Condé-en-Brie le 15 juin, où nous avons été chaleureusement accueillis par les propriétaires, Aymeri Pasté de Rochefort et son épouse. Deux groupes sont constitués pour la visite, guidée par nos hôtes, du berceau de la dynastie des Princes de Condé.
Le château a pour premier propriétaire, vers 1200, Jean de Montmirail. En 1487, la Maison de Bourbon entre en possession de la seigneurie par le mariage de son héritière Marie de Luxembourg avec François de Bourbon. Son fils, Louis de Bourbon (1530-1569), est le premier Prince de Condé. Cette histoire complexe nous est expliquée avec humour et anecdotes savoureuses par notre guide devant un immense arbre généalogique aboutissant aux familles royales européennes actuelles...La principauté resta dans la Maison de Bourbon jusqu'en 1624 où elle passa à celle de Savoie. En 1719, le château est acheté par Jean-François Leriget de La Faye. Ce financier, aussi homme de Lettres (il fut élu à l'Académie Française), diplomate au service de Louis XV, transforma Condé à la mode du XVIIIème siècle et donna au château son aspect actuel. En 1814, c'est la comtesse de Sade, belle-fille du célèbre marquis, qui en devint propriétaire. La famille de Sade posséda ces lieux jusqu'en 1983, date à laquelle Alain Pasté de Rochefort, père de l'actuel propriétaire, en fit l'acquisition.
La visite du château est un passionnant parcours historique et artistique. Le Grand Salon, entièrement en trompe-l'oeil, est un témoignage unique en Europe de l'art du décor éphémère. L'atelier de Watteau est orné de fresques murales représentant de superbes paysages de la région. La chambre d'Olympe (Mancini, nièce de Mazarin), experte "en poudres d'amour et de successions"... permet d'évoquer les jeunes amours de Louis XIV, l'affaire des Poisons...et les contes libertins de La Fontaine, voisin de Château-Thierry. Un autre Salon est entièrement décoré par Jean-Baptiste Oudry, peintre officiel des chasses de Louis XV.
La visite fut suivie, dans la cour du château, d'une illustration par notre hôte de l'art du sabrage du champagne ( courte vidéo accessible en suivant le lien: https://youtu.be/wMrSrm4C-68) . Après le repas dans une salle à manger du château, il nous resta un peu de temps pour découvrir librement une fabuleuse collection de 1200 soldats de plomb et parcourir les allées du Parc à la recherche de l'ombre propice.
Tous les participants sont repartis enchantés par cette journée culturelle et conviviale marquant la fin de la saison 2022-2023 de notre association Un grand merci à nos hôtes qui nous ont si aimablement reçus et guidés. Le château, qu'ils continuent de faire vivre et d'embellir, mérite le détour. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site: www.chateaudeconde.fr
M.B.
Circuit des Promenades Rémoises, 9 juin.
Nous avons commencé notre promenade par un arrêt au Monument aux Morts, construit sur ce qu'était avant le Square des Missions. Ce qui reste de la Grande Croix (19m de haut à l'origine) se trouve actuellement à l'église St André. Erigé en 1930 pour commémorer les victimes militaires et civiles de la Première Guerre, l'édifice offre une perspective de 1 km jusqu'à la Porte de Paris, maintes fois déplacée.
Aménagées au XVIIIème siècle sur les anciens remparts, les Promenades permettaient aux Rémois de se détendre dans un cadre verdoyant...et de se faire voir. Vers le haut, deux espaces engazonnés en creux (appelés boulingrins) encadrent à présent le Monument aux Martyrs de la Résistance. L'un d'eux a été remplacé par des jeux d'eau. Le Square Colbert (1860) a été réalisé par Paul de Saint-Marceaux, l'aïeul du sculpteur, un peu à la manière des jardins anglais (lignes courbes, beaux arbres). Il offre une vue intéressante aux voyageurs qui sortent de la Gare, mise en service en 1858. Longue de 95 m, elle a rivalisé d'élégance avec celle d'Epernay qui la précédait.
Les Basses Promenades, récemment réaménagées avec talent, donnent sur le Cirque et le Manège, réclamés à l'époque par les Rémois et sur le Jardin de la Patte d'Oie dont la conception a été confiée à Rodon. Cet horticulteur de talent a oeuvré dans d'autres jardins rémois. Notre guide nous a fait admirer une fontaine Wallace (1870) et le Combat de Cerfs trés réalistes en bronze (Laplanche). Après avoir constaté que le Centre des Congrès était conçu comme un vaisseau qui enjambait la Vesle, nous avons fini par le Jardin d'Horticulture Pierre Schneiter : la partie à la française comporte une roseraie et celle à l'anglaise de beaux arbres exotiques, et un curieux faux (hêtre tortillard). Nous n'avons pas manqué de saluer le Lion de bronze qui rappelait le zoo d'antan. Merci à Céline de nous avoir promené avec gentillesse et compétence sous un soleil généreux.
MA.A