Un joyeux Atelier Philo, le 28 février.
Un joyeux café-philo mené par notre ami Didier Martz a réuni une petite vingtaine d’entre nous le 28/2 sur un sujet inépuisable, la connerie. Nous avons d’abord constaté l’usage de plus en plus fréquent et varié du mot « c.. » (qui n’est pas une notion philosophique) et de ses dérivés, espèce de c…, sale, vrai , faux, pauvre c…, c… comme ses pieds, ou comme la lune, et rappelé son étymologie misogyne. Son emploi ne répond-il pas une utilité sociale ? Injurier, faire rire, stigmatiser, se rassurer ? Au nom de quoi juge-t-on que quelqu’un « l’est » ou « ne l’est pas » : de la raison, de la logique, du manque d’intelligence, (fermeture d’esprit, incapacité à évoluer, assurance sans faille), des conventions d’une époque ou d’un milieu? L’est-on de naissance ou le devient-on ? Ne fait-elle pas partie de la nature humaine comme le montre le mythe d’Epiméthé ? Et surtout, peut-on s’en guérir, par l’acquisition de connaissances, le développement de l’esprit critique et la remise en question de ses certitudes ? Nos réflexions ont croisé entre autres celles de chanteurs tels que Brel, Brassens, Souchon, dans une atmosphère certes sérieuse, mais joyeuse et détendue, où chacun s’efforçait de ne pas trop dire de c…
JPB