Le 13 mai nous étions une quinzaine à participer à la conférence parlée et chantée animé par Didier Martz. Le thème retenu était l’engagement, dont a été analysé le sens. La cause défendue peut être très variée, religieuse, politique, médicale, etc. Engager signifie donner un gage, (Mont de piété, jeu d’enfant) cad accepter de respecter un contrat, une règle, dans le sport par exemple une fois la partie engagée. En somme c’est donner sa parole. S’engager, oui, mais pour combien de temps, pour la vie, au coup par coup ? N’y a-t-il pas de nos jours un moindre désir d’engagement durable, une crise des motivations ? L’engagement peut comporter des risques plus ou moins graves, on pense aux résistants. Les raisons d’un engagement ne sont-elles d’ailleurs pas plus souvent liées à la sensibilité, aux affects, qu’à la raison ? Bien sûr il y a des degrés d’engagement différents, on peut même l’être sans l’avoir vraiment voulu ... Si pour Sartre nous sommes toujours engagés, (ne pas s’engager c’est encore s’engager) et libres, pour Spinoza au contraire choisir c’est se priver d’une partie de sa liberté. A chacun de nous de se demander s’il est engagé, jusqu’où ?
Pour illustrer notre propos Didier a chanté, ou fredonné, une bonne quinzaine de chansons célèbres, parfois inattendues, de Cabrel, Barbara, Dutronc, Brel, Brassens bien sûr, ou moins connues, de Duras, M Bernard, P Perret, Moustaki …
Merci à Didier Martz qui a animé cette séance avec beaucoup de sincérité et de compétence, et su nous émouvoir et nous faire réfléchir.
Rendez-vous est pris pour septembre sur le thème « la ville, mythe et réalité ».
JP B