Exposition Saint Marceaux à travers ses lettres, 10 décembre.

René de Saint Marceaux (1845 -1915) est bien connu des Rémois. En raison de la fermeture du Musée des Beaux-Arts, ses œuvres ne sont pas visibles. La bibliothèque Carnegie, elle, a choisi de mettre l’accent sur l’homme qu’était l’artiste.
Né à Reims d’une famille de notables, destiné à reprendre les rênes de la maison de champagne de son grand-père, deux fois maire de Reims, René se passionne pour le Moyen-Age à travers la cathédrale qu’il fréquente assidûment. Doué pour la sculpture, il va à Paris suivre des cours et y travaille sa vie durant. Il a utilisé divers formats, du plus petit (adorable tête de l’enfant Jean) au plus grand (« Union Postale Universelle » de plus de 10 mètres de haut) et s’est servi de divers matériaux (terre plâtre, pierre, marbre, bronze).
Les Rémois connaissent bien de lui l’Arlequin, le gisant de l’Abbé Miroy et l’allégorie de la Vigne dans la cour de l’Hôtel de Ville. L’exposition de Carnegie nous a surtout permis d’avoir accès à l’intimité du sculpteur. Très attaché à son épouse, Marguerite dite Meg, une musicienne cultivée qui tenait un salon à Paris, il lui écrivait de longues lettres (difficilement déchiffrables !) au cours de ses déplacements. Il repose avec elle à Cuy- Saint- Fiacre sous une pierre tombale qu’il a dessinée et que son fidèle ami Pompon a terminée.
Merci à Mme Lucette Turbet, présidente de l’Association « Les Amis de Saint-Marceaux », d’être venue nous saluer et à notre guide d’avoir intéressé son auditoire avec une grande gentillesse.

MA. A