Philosophie en chansons, lundi 28 novembre.
Au lieu d'un café-philo, nos adhérents ont pu assister -et participer- à un "philosophie enchantée" animé par notre ami Didier MARTZ, une formule qui lui permet - pour notre plus grand plaisir- d'illustrer le thème retenu en chantant et en s'accompagnant de sa guitare. Nous avons été gâtés : Didier a chanté ou évoqué plus de 25 oeuvres dans un répertoire large, car l'amour est un sujet très souvent abordé par la chanson. Brassens, Brel, Cabrel, Pierre Perret, Aragon, Ferré, Dassin et Dalida, ont servi de fil conducteur à notre réflexion. L'amour a besoin de mots pour se dire (Parlez-moi d'amour) mais ceux-ci peuvent-ils tout dire ? Sont-ils toujours sincères (Paroles), même quand ils disent la passion (Je l'aime à mourir)? Résiste -t-elle au temps (La femme qui dort dans mon lit) ou non (Avec le temps)? La rencontre est un moment capital souvent évoqué (L'orage), mais l'amour peut aussi ne pas se déclarer ( Les Passantes), ou rester une simple rencontre érotique (Cupidon s'en fout), pour ne citer que Brassens. L'amour est fragile (Ne me quitte pas, La chanson des vieux amants), il peut durer (Saturne) et rester fidèle (Pénélope), ou non (Les amants de Saint Jean), ou encore sombrer dans la routine et le pot-au-feu (Comme d'habitude), d'où l'intérêt de "La non-demande en mariage". Ne faut-il pas lui préférer "La tendresse", surtout s'il " n'y a pas d'amour heureux"? Vaste sujet!
Cette séance ne fut pas seulement une source de réflexion, mais aussi une source de plaisir et d'émotions qui a stimulé notre mémoire, et quel bonheur d'écouter de beaux textes et de chanter ensemble! Un grand merci à notre animateur et interprète Didier Martz. N'ayez donc plus peur de philosopher!
JP.B.