ALC Reims, Les dernières infos :
ASSEMBLEE GENERALE D'ALC, jeudi 19 janvier 2023.
Depuis novembre 2019, Covid oblige, notre association n'avait pas pu tenir son AG annuelle en présentiel. Jeudi 19 janvier 2023, 112 participants (sur 172 adhérents à ce jour) ont répondu présents. Ils ont entendu notre présidente, Annick Beauvais, présenter le bilan des activités et formuler des propositions nouvelles pour l'avenir d'ALC. Notre trésorier, Alain Davielle, a dressé le bilan financier. Notre présidente a insisté particulièrement sur le manque de bénévoles pour faire fonctionner l'association et a lancé un appel à candidatures pour donner un nouveau souffle à ALC. Participer, ce n'est pas seulement consommer, mais aussi s'engager.
Après le temps des discours et des questions, les participants se sont retrouvés pour le pot de l'amitié et le partage de la galette des rois. Un beau moment de convivialité dont nous avions tous bien besoin.
MB.
Visite de la galerie d'art JOHN EXPOSE à Bezannes, 9 décembre.
Cette galerie est située au 3 rue de la Gazette, dans le vieux Bezannes, tout près de l'église romane. Une explosion de couleurs nous a accueillis. Le galeriste Jonathan Bardoux a présenté les artistes dont il exposait les oeuvres (changement tous les deux mois) et la façon dont il réceptionnait les toiles et les exposait. Il a évoqué aussi quelques aspects du marché de l'art contemporain.
Nous avons découvert des peintures flashi (Speedy Graphito, Lady M) aux techniques variées. Notre attention a également été attirée par des sculptures brutes et par la composition étincelante de Mauro Corda: un homme portant un masque à gaz chevauche un baril. Le bronze poli avec effet miroir est surprenant. Jonathan Bardoux -Gujuc de son nom d'artiste- réalise aussi des oeuvres originales issues de matériaux récupérés dans la ferraille.
N'hésitez pas à consulter le site de ce galériste, et allez lui rendre visite: à partir de maintenant vous découvrirez les réalisations du sculpteur Gosti... et vous recevrez peut-être un livre en cadeau, comme nous!
MA.A.
Repas du 6 décembre au Lycée Gustave Eiffel.
Nous nous sommes retrouvé 59 participants autour d'un repas convivial le 6 décembre au Lycée Gustave Eiffel. Le Lycée est situé à l'emplacement de la caserne Neufchâtel construite en 1883. Désaffectée, elle est cédée au Ministère de l'Education Nationale en 1950. Des travaux d'aménagement permettent l'ouverture d'un centre d'apprentissage en 1952. Devenu successivement Collège d'Enseignement Professionnel, Lycée d'Enseignement Professionnel puis Lycée Professionnel, il a pris le nom de Gustave Eiffel après sa restructuration en 1995. L'établissement accueille 670 élèves dont 130 internes sur un espace de 7 hectares. Il offre une grande diversité professionnelle: métiers de l'automobile, de l'hôtellerie, restauration, alimentation, et de l'horticulture.
Le repas s'est déroulé dans la Brasserie Esquenet, dans une ambiance très agréable, servi par des élèves de terminale encadrés par des enseignements à l'écoute. Nous avons pu les féliciter ainsi que la brigade des cuisiniers. Nous comptons bien renouveler la prestation devant le succès de ce bon moment de convialité. Vous pouvez aussi venir individuellement en semaine en réservant au 03 26 50 65 19.
A.B.
Exposition " EXPLORATIONS CARTOGRAPHIQUES" à CARNEGIE, le 24 novembre.
Notre bibliothèque Carnégie renferme de véritables trésors cartographiques que notre visite de l'exposition "La Champagne à la carte", le 24 novembre, nous a permis de découvrir. Cette exposition a été conçue selon 2 axes, l'un historique et chronologique, l'autre thématique et géographique.
Ainsi est présentée une copie de la table de PEUTINGER, carte datée de l'Antiquité, qui représente plus de 200 000 km de voies romaines, utile aux marchands et aux militaires. Au Moyen-Age la cartographie entend représenter tout l'univers (Terrarum Orbis) comme une manifestation de la création divine. De l'oeuvre de PTOLEMEE, géographe grec, transmise par les arabes et les byzantins, l'exposition présente 2 ouvrages, copiés grâce au cardinal FILLASTRE qui les a rapportés du Concile de Constance. La cartographie connaît à la Renaissance un grand essor, dû au développement de l'imprimerie et aux grandes découvertes. Grâce à des instruments nouveaux on sait mesurer les méridiens et les parallèles, et les cartes publiées par Peter APLAN, Sébastien MUNSTER et MERCATOR, l'inventeur d'une projection encore utilisée de nos jours, apportent plus d'exactitude.
Pour notre région, nombreuses sont les cartes exposées. Les premières datent de 1616, et toutes s'intéressent, à partir d'un découpage trés complexe, à un sujet particulier, administratif, religieux (diocèses, évêchés) ou à des domaines, des comtes de Champagne par exemple. Mais reposant sur des témoignages plus ou moins précis, des cartes anciennes et une démarche empirique, elles restent assez approximatives. Il faut attendre COLBERT, qui crée l'Académie des Sciences et l'Observatoire de Paris, pour que des mesures de triangulation permettent d'établir un canevas précis du royaume (158 cartes) qui aboutira à la célèbre carte de CASSINI achevée en 1743. Après la Révolution, pour des raisons militaires, NAPOLEON fera établir des cartes topographiques dites d'Etat Major, au 80 000e, où des hachures figurent les reliefs. On passera ensuite au XXe siècle aux courbes de niveaux. L'exposition se termine par des cartes militaires des tranchées de la 1ère guerre mondiale, et des cartes servant aux projets urbanistiques rémois de la 2e moitié du XXème siècle.
Un trés grand merci à monsieur Charles de Carvalho, co-commissaire de cette exposition, qui nous a guidés avec clarté et passion au milieu de toutes ces cartes qui sont du rêve en puissance. On peut avec profit consulter le site de la bibliothèque Carnégie avec en cette période un ludique calendrier de l'Avent trés instructif (cliquer sur Patrimoine).
JP.B
Visites de la Gare de Reims, 7 et 21 novembre, 2 décembre 2022.
Lundi 7 novembre, nous avions notre premier rendez-vous avec Hervé CHATRIOT, Directeur adjoint des gares de Champagne-Ardenne, pour découvrir l'histoire de "La Magnifique" (surnom de la gare de Reims), née en 1854. Il s'agit alors d'un simple embarcadère quand est inaugurée la ligne Epernay Reims le 4 juin 1854. La visite commence par une porte dérobée ouvrant sur un escalier nous menant dans un premier espace souterrain. Hervé CHATRIOT nous relate devant des panneaux illustrés de photos et de plans anciens, l'histoire de la gare. Inaugurée en 1860, elle est l'oeuvre de Félix LANGLAIS, architecte de la Compagnie de Chemins de Fer des Ardennes. Nous poursuivons notre chemin dans une galerie qui nous mène en un lieu inattendu: un stand de tir de 10m de longueur, occupant une ancienne cave voûtée, utilisée comme réserve à charbon pour le chauffage de la gare. Les licenciés de l'Union sportive des Cheminots de Reims s'y exercent régulièrement.
Le groupe ressort à l'air libre pour une vue de l'ensemble de la gare depuis l'Esplanade François Mitterrand. C'est l'occasion d'une explication passionnante sur les choix qui ont présidé à la mise en perspective de la gare par rapport à la place d'Erlon. Le bâtiment central et les pavillons qui l'encadrent (Pavillon de Paris, actuel buffet, et Pavillon de Charleville), de style néo-classique, ont été magnifiquement restaurés entre 2005 et 2007 à l'occasion de l'arrivée du TGV. Nous regagnons l'intérieur du Hall principal pour, par une nouvelle porte dérobée, descendre dans les archives, sous le Pavillon de Charleville dont les sous-sols ont servi d'abris de défense passive pendant la seconde guerre mondiale.
Notre visite se termine sur le quai n°4 pour apprendre l'épopée de la locomotive à vapeur 140 C 313 appelée Wladimir, que nous pouvons admirer à loisir, un TER ayant la courtoisie de prendre son départ pour nous la dévoiler. Jean Taittinger, maire de Reims de 1959 à 1977, dont l'épouse, Corinne était passionnée par les trains, voulait exposer une locomotive pour rendre hommage aux cheminots. Il a choisi le prénom de son plus jeune fils, Wladimir, pour baptiser en 1977 cette figure emblématique de la gare de Reims, don de la SNCF à la ville.
Un grand merci à Hervé CHATRIOT, notre guide passionné et passionnant qui a répondu avec grand plaisir à nos nombreuses questions et qui a fort aimablement accepté deux visites supplémentaires pour répondre à l'engouement de nos adhérents pour cette remarquable visite.
M.B.