ALC Reims, Les dernières infos :
Visite de l'atelier de Juliette LEENHARDT, lundis 16 et 30 janvier 2023.
Les lundis 16 et 30 janvier, deux groupes d'une quinzaine d'adhérents ont pu visiter l'atelier et converser librement avec Juliette LEENHARDT, peintre décoratrice rémoise, formée aux BEAUX-ARTS de REIMS de 1987 à 1991. Après une spécialisation dans la peinture en décors (cinéma, théâtre, télévision) à l'INSA CREAR de Nogent-sur-Marne en 1992, elle installe son atelier au coeur des Docks Rémois en 1995.Elle s'oriente dans la réalisation de fresques, trompe l'oeil, portraits, copies de tableaux, peintures sur toile de lin. Les décors intérieurs sont réalisés sur place, dans l'atelier des Docks Rémois, les extérieurs (fresques, street-art) directement in situ sur murs et façades. Particuliers, restaurateurs, hôtels, bureaux, maisons de champagne font appel à sa créativité.
Avec beaucoup de gentillesse et de disponibilité, l'artiste a répondu aux nombreuses questions, nous a expliqué les techniques utilisées ( projection, carreau, utilisation de logiciels photographiques) et nous a permis de découvrir quelques-unes de ses magnifiques réalisations. Une visite passionnante dont nous remercions vivement Juliette LEENHARDT.
MB.
ASSEMBLEE GENERALE D'ALC, jeudi 19 janvier 2023.
Depuis novembre 2019, Covid oblige, notre association n'avait pas pu tenir son AG annuelle en présentiel. Jeudi 19 janvier 2023, 112 participants (sur 172 adhérents à ce jour) ont répondu présents. Ils ont entendu notre présidente, Annick Beauvais, présenter le bilan des activités et formuler des propositions nouvelles pour l'avenir d'ALC. Notre trésorier, Alain Davielle, a dressé le bilan financier. Notre présidente a insisté particulièrement sur le manque de bénévoles pour faire fonctionner l'association et a lancé un appel à candidatures pour donner un nouveau souffle à ALC. Participer, ce n'est pas seulement consommer, mais aussi s'engager.
Après le temps des discours et des questions, les participants se sont retrouvés pour le pot de l'amitié et le partage de la galette des rois. Un beau moment de convivialité dont nous avions tous bien besoin.
MB.
Visite de la galerie d'art JOHN EXPOSE à Bezannes, 9 décembre.
Cette galerie est située au 3 rue de la Gazette, dans le vieux Bezannes, tout près de l'église romane. Une explosion de couleurs nous a accueillis. Le galeriste Jonathan Bardoux a présenté les artistes dont il exposait les oeuvres (changement tous les deux mois) et la façon dont il réceptionnait les toiles et les exposait. Il a évoqué aussi quelques aspects du marché de l'art contemporain.
Nous avons découvert des peintures flashi (Speedy Graphito, Lady M) aux techniques variées. Notre attention a également été attirée par des sculptures brutes et par la composition étincelante de Mauro Corda: un homme portant un masque à gaz chevauche un baril. Le bronze poli avec effet miroir est surprenant. Jonathan Bardoux -Gujuc de son nom d'artiste- réalise aussi des oeuvres originales issues de matériaux récupérés dans la ferraille.
N'hésitez pas à consulter le site de ce galériste, et allez lui rendre visite: à partir de maintenant vous découvrirez les réalisations du sculpteur Gosti... et vous recevrez peut-être un livre en cadeau, comme nous!
MA.A.
Repas du 6 décembre au Lycée Gustave Eiffel.
Nous nous sommes retrouvé 59 participants autour d'un repas convivial le 6 décembre au Lycée Gustave Eiffel. Le Lycée est situé à l'emplacement de la caserne Neufchâtel construite en 1883. Désaffectée, elle est cédée au Ministère de l'Education Nationale en 1950. Des travaux d'aménagement permettent l'ouverture d'un centre d'apprentissage en 1952. Devenu successivement Collège d'Enseignement Professionnel, Lycée d'Enseignement Professionnel puis Lycée Professionnel, il a pris le nom de Gustave Eiffel après sa restructuration en 1995. L'établissement accueille 670 élèves dont 130 internes sur un espace de 7 hectares. Il offre une grande diversité professionnelle: métiers de l'automobile, de l'hôtellerie, restauration, alimentation, et de l'horticulture.
Le repas s'est déroulé dans la Brasserie Esquenet, dans une ambiance très agréable, servi par des élèves de terminale encadrés par des enseignements à l'écoute. Nous avons pu les féliciter ainsi que la brigade des cuisiniers. Nous comptons bien renouveler la prestation devant le succès de ce bon moment de convialité. Vous pouvez aussi venir individuellement en semaine en réservant au 03 26 50 65 19.
A.B.
Exposition " EXPLORATIONS CARTOGRAPHIQUES" à CARNEGIE, le 24 novembre.
Notre bibliothèque Carnégie renferme de véritables trésors cartographiques que notre visite de l'exposition "La Champagne à la carte", le 24 novembre, nous a permis de découvrir. Cette exposition a été conçue selon 2 axes, l'un historique et chronologique, l'autre thématique et géographique.
Ainsi est présentée une copie de la table de PEUTINGER, carte datée de l'Antiquité, qui représente plus de 200 000 km de voies romaines, utile aux marchands et aux militaires. Au Moyen-Age la cartographie entend représenter tout l'univers (Terrarum Orbis) comme une manifestation de la création divine. De l'oeuvre de PTOLEMEE, géographe grec, transmise par les arabes et les byzantins, l'exposition présente 2 ouvrages, copiés grâce au cardinal FILLASTRE qui les a rapportés du Concile de Constance. La cartographie connaît à la Renaissance un grand essor, dû au développement de l'imprimerie et aux grandes découvertes. Grâce à des instruments nouveaux on sait mesurer les méridiens et les parallèles, et les cartes publiées par Peter APLAN, Sébastien MUNSTER et MERCATOR, l'inventeur d'une projection encore utilisée de nos jours, apportent plus d'exactitude.
Pour notre région, nombreuses sont les cartes exposées. Les premières datent de 1616, et toutes s'intéressent, à partir d'un découpage trés complexe, à un sujet particulier, administratif, religieux (diocèses, évêchés) ou à des domaines, des comtes de Champagne par exemple. Mais reposant sur des témoignages plus ou moins précis, des cartes anciennes et une démarche empirique, elles restent assez approximatives. Il faut attendre COLBERT, qui crée l'Académie des Sciences et l'Observatoire de Paris, pour que des mesures de triangulation permettent d'établir un canevas précis du royaume (158 cartes) qui aboutira à la célèbre carte de CASSINI achevée en 1743. Après la Révolution, pour des raisons militaires, NAPOLEON fera établir des cartes topographiques dites d'Etat Major, au 80 000e, où des hachures figurent les reliefs. On passera ensuite au XXe siècle aux courbes de niveaux. L'exposition se termine par des cartes militaires des tranchées de la 1ère guerre mondiale, et des cartes servant aux projets urbanistiques rémois de la 2e moitié du XXème siècle.
Un trés grand merci à monsieur Charles de Carvalho, co-commissaire de cette exposition, qui nous a guidés avec clarté et passion au milieu de toutes ces cartes qui sont du rêve en puissance. On peut avec profit consulter le site de la bibliothèque Carnégie avec en cette période un ludique calendrier de l'Avent trés instructif (cliquer sur Patrimoine).
JP.B