ALC Reims, Les dernières infos :
INFOS MARCHEURS
SORTIE PEDESTRE du lundi 31 mars à FONTAINE -sur- AY. 8 kms 3**
RDV René TYS 13 heures 30. Aller retour 50 kms. Covoitutage 2€ / personne. Prendre la direction d'Epernay. A Louvois, au premier rond-point, prendre à droite direction Fontaine-sur-Ay Avenay val d'or. Se garer devant la mairie ou une rue à proximité. Parcours sur un chemin longeant champs et vignes avec 2 côtes.
Contact Brigitte 06 89 86 28 95
Visite guidée des tapisseries de Saint Remi 18 mars.
Tous les Rémois connaissent peu ou prou St Remi. Né à Laon en 437 dans une famille romaine aisée, il reçoit une excellente éducation mais veut se consacrer à Dieu par une vie d’ermite. Las ! Les habitants viennent le chercher et le proclament EVEQUE de REIMS à 20 ans. Il accomplit des miracles, les plus connus étant la guérison de l’aveugle Montan et l’emplissage en vin du tonneau vide de sa cousine. Après une longue vie consacrée à la propagation de la foi (baptême de Clovis vers l’année 500), il meurt âgé de 96 ans, d’où les 96 bougies du lustre de l’abbatiale, allumées le jour de la fête du saint.
AU XVI° siècle, Robert de Lenoncourt, archevêque de Reims en 1508, voue une grande piété au saint et décide d’offrir à la basilique St Remi une série de 10 tapisseries représentant sa vie (et isolant les moines de l’humidité). Tissées en laine et soie, elles ornent à présent une des salles du Musée qui les accueille dans une vaste pièce sombre pour les préserver de la lumière. Ces grandes tapisseries (5m sur 5) aux couleurs moins vives que d’antan mettent en scène le saint de sa naissance à sa mort. Les personnages des tentures portent des costumes du XVI° siècle, ce qui est fort intéressant.
Décrochées en 2017, elles ont été restaurées par la Manufacture Royale DE WIT à Malines, en Belgique. Il en manque encore 5, qui reviendront prochainement. En effet, le travail est long puisque chacune des tapisseries exige entre 6 et 8 mois de travail.
Un grand merci à Céline de nous avoir intéressés à la légende de St Remi avec quantité d’anecdotes.
MA. A
JOURNEE DECOUVERTE DANS L'AVESNOIS, jeudi 13 mars.
Notre voyage commença par une étape à Caudry pour découvrir les ateliers de fabrication de dentelles de Jean Bracq. Accueil chaleureux par Jérémy Dessaint, directeur-adjoint qui nous présente cette entreprise familiale qui date de 1889 puis nous invite à visiter les ateliers, visite effectuée par lui-même ainsi que par Thibaut Notteghem. L’appellation « dentelle de Calais-Caudry » est exclusivement réservée au procédé de fabrication de la dentelle sur métier « Leavers » métier anglais importé à Calais, puis à Caudry en 1820. Actuellement, la dentelle est fabriquée uniquement sur ces machines impressionnantes équipées de « jacquart électronique » que nous avons pu voir fonctionner. Il existe 3 techniques différentes qui permettent de réaliser des dentelles de luxe destinées à la haute couture et au prêt-à-porter. Cette dentelle se distingue des autres par un passage des fils en lignes successives. 17 étapes réalisées par 17 personnes différentes sont nécessaires pour tisser un mètre de dentelle. 30 personnes travaillent sur ce site. Actuellement la dentelle est exportée à 85% dans les pays étrangers.
Après un déjeuner sympathique « chez le père Ducoin », rendez-vous au château de Trélon où nous sommes accueillis par William responsable du développement touristique.
Avec beaucoup d’entrain et d’humour, celui-ci nous fait découvrir ce lieu chargé d’histoire. Au fil des générations, ce château subit de nombreuses transformations. Dans cette majestueuse demeure de style Louis XIII, nous découvrons une riche ornementation : des collections de mobilier, tapisseries, porcelaines de Sèvres et d’œuvres d’art superbes. Une des plus grandes familles liées à la plupart des cours européennes, les Mérode sont propriétaires de ce domaine depuis 1590. Ils sont cousins ou aïeux des familles de Monaco, d’Arenberg et des familles royales d’Italie et d’Espagne.
Dernière étape de ce circuit : le Musverre à Sars-Poteries. Ce musée, conçu par l’architecte Raphaël Voinchet est installé dans un bâtiment d’une qualité rare, véritable écrin de pierre bleue offrant une grande surface d’exposition. Il ouvre en 2016. Le Musverre conserve une collection très originale à la fois historique et contemporaine, artisanale et artistique. Dans une première salle, on peut découvrir « les bousillés ». Pendant leur temps de pose, les ouvriers, pour s’exercer, réalisaient des pièces uniques interdites à la vente. Elles étaient offertes aux membres de la famille, aux amis pour des grandes occasions. L’abbé Mériaux, curé de la paroisse rassemble ces œuvres et présente une première exposition en 1967. En 1976, il ouvre l’atelier du verre qui permet aux anciens de continuer à souffler le verre. La salle des créations contemporaines rassemble plus de 230 œuvres, pièces uniques réalisées par des artistes du monde entier. C’est la plus riche collection publique française d’art contemporain en verre et l’une des plus importantes d’Europe. Deux guides très compétentes nous ont permis de découvrir ce joyau.
Après cette journée bien remplie par des visites dans des domaines différents toujours en relation avec l’art, retour vers Reims.
AMG
Cliquez sur ce lien pour visionner un diaporama de cette belle joournée : https://youtu.be/S6Nhy_y7-3E?t=4
Eglise Saint-Médard de POMACLE, 7 mars.
Erigée entre 1923 et 1927 à l’emplacement de l’ancienne église qui fut détruite par les Allemands en 1918, cette église est d’un style moderne. Henry Royer architecte rémois, en fut le concepteur et la construction fut réalisée par Georges Gaillot entrepreneur à Bazancourt. L’édifice est bâti en appareil polygonal avec chaînes d’angle, baies et corniches en pierre de taille. Les soubassements sont en pierre de taille à bossage ; le sol est en carreaux de ciment de plusieurs couleurs. La nef est couverte par un plafond en béton armé avec poutres apparentes, les bas-côtés et le chœur par des voûtes en berceau polygonal. La façade et les absides sont percées de fenêtres allongées et étroites. Une tour octogonale sur la gauche coiffée d’une flèche surplombe la nef et abrite trois cloches installées en 1927 qui rythment la vie du village.
L’intérieur est richement décoré : Monsieur Dubois, peintre réalisa des fresques représentant des scènes bibliques ainsi que les quatorze stations du chemin de croix. Il réalisa la fresque principale de la nativité en utilisant les visages de certains habitants du village. Les vitraux furent réalisés par Jacques Simon.Dernièrement, une rénovation fut réalisée par l’atelier Simon-Marq pour les vitraux et l’entreprise Rampant d’Epernay pour les fresques.
L’histoire de cet édifice remarquable nous fut présenté par Madame Anne Kerr et nous la remercions très vivement pour les précieuses informations qu’elle nous a communiquées avec passion.
AMG
Visites des coulisses de la médiathèque Jean FALALA, 17 janvier et 7 février 2025.
Nous avons passé une très bonne après-midi à la Médiathèque, pilotés par Mme Christine Drouart, une personne pleine d’humour, attachée au sein de l’établissement à l’Art, et aux Loisirs (presque comme nous !).
Telle que nous la connaissons, la Médiathèque date de 2003. Elle s’appelait avant M. Cathédrale mais a été rebaptisée en 2007 M. Falala pour honorer le maire disparu.
Son rôle était de favoriser le développement de la lecture. Une quarantaine d’agents territoriaux y travaillent.
Cette immense construction de 6500 m2 comporte 2 étages en sous-sol et 2 étages qui s’élèvent à 15 mètres.
Son architecte, Jean-Paul VIGUIER, avait un gros challenge : construire une médiathèque moderne au pied d’une cathédrale gothique ! Aussi a- t-il choisi des matériaux simples (acier, verre, pierres de Courville) qui n’offensaient pas la cathédrale et même la rappelaient : gros piliers carrés, couleurs indémodables noir et blanc, lumière à tous les étages. Il a aussi tenu à conserver la façade de l’ancien Hôtel de Police avec ses baies arrondies.
Une œuvre d’art suspendue au plafond, le canoë de Gilberto Zorio, vient heurter 3 fois par jour la bulle en verre bleue qui évoque la Sainte Ampoule.
Notre guide nous a emmenés voir l’auditorium (200 places) ainsi que la régie et l’imposant magasin de stockage où attendent des milliers livres, dûment cotés.
Le deuxième groupe a eu le privilège de visiter l’espace automatisé où se trouve l’indispensable robot de tri qui facilite grandement le travail des bibliothécaires.
Au premier étage, dans le labyrinthe des couloirs interdits au public, nous avons découvert l’atelier reliure. La responsable nous a parlé de la politique documentaire (choix des livres, aide aux écoles, navettes, renouvellement, « désherbage ») sachant qu’il existe 7 bibliothèques en réseau à Reims, sans oublier le bibliobus.109 agents y travaillent.
L’après-midi s’est achevé dans la salle numérique où notre guide nous a dévoilé les richesses du site de la Médiathèque.
Quelques chiffres : 500 000 entrées par an, 1000 personnes par jour, 35331 inscrits en 2024…
M-A. A